Poulenc, Fauré, Komitas
Astrig Siranossian – cello and Théo Fouchenneret – piano
La veine mélodique modale, souple, lyrique à souhait, l’ornementation, les inflexions portent une émotion pure. Sérénité et plénitude, incertitude, assurance, joie, toutes les expressions sont magnifiées (à signaler les belles variations de la 7e mélodie « kélé kélé »). Astrig Siranossian, dont le chant vrai se marie à merveille à celui de son instrument, confirme ses qualités rares.
Musicologie | 13.06.2016
Ce premier enregistrement donne une nouvelle visibilité à deux jeunes artistes, remarqués sur scène….Ils livrent ici un choix d’œuvres intelligent et personnel, servi par une interprétation de qualité et une belle maîtrise.
ResMusica | 08.04.2016 | Album Poulenc-Fauré-Komitas, Claves 2016
Pleins d’énergie et dotés d’un grand sens de la poésie sonore.
Pizzicato | 08.04.2016 | Album Poulenc-Fauré-Komitas, Claves 2016
…Un début de carrier d’enregistrement très prometteur.
Music Web International | 03.04.2016 | Album Poulenc-Fauré-Komitas, Claves 2016
Une premier disque pour la violoncelliste franco-arménienne confirme son talent, à travers les humeurs câlines et capricieuses de la Sonate de Poulenc, les effluves melodieuses de Fauré et une collection des chants populaires notés par Komitas, le Bartók arménien. La sorbriéte d’Astrig Siranossian et de son pianiste Thöo Fouchenneret renforce l’émotion.
24 heures | 12.03.2016 | Album Poulenc-Fauré-Komitas, Claves 2016
Des raretés du violoncelle…Dans son interprétation vivante, le jeune duo investit sa respectable maîtrise instrumentale ainsi que son incroyable sens de la caractérisation précise. Dans la sonate de Poulenc, il a fallu suivre les brusques changements d’humeur du compositeur stylistiquement si capricieux. Gabriel Fauré revendique (et obtient) un sentiment lyrique délicat dans cinq charmantes pièces originales, le touchant morceau « Sicilienne » inclus. En interprétant treize chants populaires relativement simples, mais touchant à leur manière, du collectionneur de chants et polymathe arménien Komitas, la violoncelliste brille dans son rôle de chanteuse sans mots.
Basler Zeitung | 15.02.2016 | Album Poulenc-Fauré-Komitas, Claves 2016
Pour leur premier enregistrement, Astrig Siranossian et Théo Fouchenneret ont choisi un programme exclusif qui témoigne de leur connaissance approfondie de la musique. La sonate pour violoncelle (1948) trop peu connue de Poulenc est un chef-d’oeuvre divertissant qui peut se permettre de capter les échos de la musique des music-halls parisiens des années 1920 et de la sublimer astucieusement et avec beaucoup de goût. En ce qui concerne Fauré, ils n’optent pas pour l’une de ses deux sonates pour violoncelle tardives, mais pour des pièces de caractère mélodieuses et concises, qui mènent très ingénieusement aux morceaux de Komitas, dont le vrai nom était Soghomon Gevorki Soghomonian (1869-1935) et qui est considéré comme le fondateur de la musique arménienne classique moderne. Celui-ci a recueilli environ trois mille chants populaires arméniens qu’il a en grande partie arrangé pour chant et piano et parmi lesquels il a sélectionné treize pièces pour violoncelle et piano qu’interprète le jeune duo Siranossian et Fouchenneret sur cet album. Le duo se distingue par un style proche de la musique de chambre. Il parvient à relier deux instruments dont le son contraste à priori fortement, et cela par une interprétation similaire des phrases et par une articulation homogène. Leur interprétation convaincante décèle l’unité musicale dans les différents tons, ce qui donne à l’album en même temps une vitalité spontanée qui rend la musique, particulièrement les arrangements de Komitas beaucoup plus riches en nuances qu’ils nous en avaient auparavant donné l’impression. Si l’on ajoute à cela un sens aigu de la gradation tonale individuelle et spécifique des compositions qu’ils nous révèlent et par lesquelles se manifeste la musicalité impressionnante de leur interprétation. Bref, un début convaincant!
FonoForum | 05.2016 | Album Poulenc-Fauré-Komitas, Claves 2016